Stage avec le Sillon

LA MÉCANIQUE DU RIRE

J’ai participé à ce stage à Nébian avec Julien , j’ai passé une journée sympathique Christophe MARTIN

J’ai aussi vu le spectacle à table, qui s’affranchit des codes du théâtre, avec plus ou moins de bonheur. Les régisseurs et les éclairagistes doivent pointer à France Travail si ces mises en scène perdurent. J’ai vu un spectacle qui n’a pas besoin du lieu théâtral ; il est fait pour la rue, les médiathèques, les salles des fêtes et autres lieux sans fard, la crudité s’inscrit dans le réel. Je crois, comme Ariane Mnouchkine (Georges Banu, exercices d’accompagnement , d’Antoine Vitez à Sarah Bernhardt , editions champ théâtral , p64) a un théâtre transposé. Quand on est au théâtre, on n’est pas dans la vie.

Après un peu d’apnée (mon sentiment) pour le spectateur, on retrouve au bout d’un moment cette « mécanique » feydeauesque. Je l’aperçois dans le gloubi-boulga des incompréhensions et des quiproquos des personnages noyés dans des situations burlesques qui virent à l’absurde, cet absurde qui nous fait rire.

J’ai aimé l’échange des identités : un homme devient femme, une femme devient homme, et ceci sans changement de personnages, ça donne des couleurs différentes, chatoyantes et insolites aux personnages et aux situations.

Quoi d’autre ? La pudeur des comédiens est visible au début ; ensuite, ils se libèrent un peu plus.

Un bon moment tout de même avec de bons comédiens.

Autour de À table !
Avec Julien Guill, Cie Provisoire

Avec Julien Guill vous travaillerez autour de la mécanique du rire en lien avec le théâtre de Feydeau et plus précisément les pièces qui fondent le spectacle À table !.
À partir de quelques scènes emblématiques, vous chercherez à comprendre comment fonctionne le rythme d’un vaudeville et comment les interprètes peuvent se glisser dans ses redoutables partitions. Il faut entrer dans le cadre pour trouver sa liberté, cela est contradictoire, c’est tout le paradoxe de l’acteur

• Dim. 29 Sept. de 10h à 18h
• Nébian, Salle polyvalent