Daniel Trubert est mort et je ne le savais pas !
Un jour j’ai demandé à Daniel par quoi il fallait commencer chez Giono, il m’a répondu …tout…alors j’entreprends de tout lire…j’ai repris ma lecture de « que ma joie demeure …les premières phrases explosent de poésie..un extrait « c’était une nuit extraordinaire, il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l’herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d’or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit. (Giono)
Daniel m’a donné des mots, guidé mes idées…!
On fait son chemin en marchant. Derrière, la nature reprend ses droits. Devant , l’inconnu. Mais on se trouve là où l’on est. L’ombre du père qui cherche sa fille est celle de l’homme qui cherche son enfance. Le ciel est d’espérance, et le coeur est de joie incandescente…rougeoyant sous les cendres de la tristesse ( Daniel Trubert)
Les mots de mon spectacle, le chat,Lewis et moi , j’ai tendu l’oreille quand Daniel a ciselé ces quelques phrases, merci cher Daniel.
…Avec la sensation qu’il a écrit toute la partition artistique que je tente de jouer…
Il faut admirer les artistes « Michel Dallaire » Je t’admire Daniel depuis toujours …..et je crois que je t’aimais………bien , toi et Michel.
Depuis que Daniel a déclenché mon envie de lecture compulsive, je dois régulièrement m’arrêter sur des écrits importants, à mon sens.