Or, ici, l’entraînement n’est pas répétition. C’est plutôt une petite chose répétée qui va se nourrir de telle ou telle chose qui se met en place parce qu’elle arrive par surprise. Travailler les surprises et les ré-initialiser, être en mesure de percevoir ce qu’il y a eu de neuf ( la veille par exemple ), permet de percevoir tout ce qui est là maintenant, tout ce qui est en jeu, pour vivre cela – même avec autre chose. C’est ce qui nous est arrivé qui permet de ré-initialiser. « Tant que tu n’as pas joué cent fois, ne fais pas ta première ! ». Le public n’est pas un public pour le clown, c’est un partenaire.
Comment répéter sans lui ?
Le clown se nourrit du public. Et si le public diverge ou s’absente pour penser ou comprendre ce qui se passe, il n’y a plus de public pour le clown !Le temps de détente est aussi important que le temps d’activité : c’est donner de l’espace au spectateur.